La dépendance au tabac : en savoir plus

En considérant l’ordre d’apparition et non le degré d’importance, on peut noter deux différentes sortes de dépendances dues à la cigarette à tabac : la dépendance psychologique et la dépendance physique.

La dépendance psychologique se manifeste généralement par l’état de malaise ou bien d’angoisse dû au manque après la privation de la substance qui a provoqué la dépendance. Cet état est relativement long et peut durer plusieurs mois voire même des années. C’est une envie irrésistible et incontrôlable qui pousse le sujet à avoir un comportement spécifique vis-à-vis du produit. Le comportement spécifique est synonyme de dépendance comportementale qui se vérifie par des symptômes visibles, notamment le besoin d’allumer une cigarette dans de différentes circonstances. On peut citer l’exemple du fumeur qui a le reflexe  « d’ allumer une cigarette » quand il est stressé ou pour accompagner son café. La partie du cerveau accoutumé à la nicotine cherche « sa dose » de stimulant vu que la nicotine est un stimulant puissant. La dépendance en elle-même n’est pas une maladie mais provoque des troubles sur le sujet.

Il est difficile en effet de distinguer à quel niveau de la dépendance celle-ci devient vraiment physique. Cependant, on peut noter un changement comportemental plus intense chez le fumeur quand le manque provoque chez lui des symptômes. Plus la consommation d’un fumeur est élevée, plus son niveau de dépendance sera grand, c’est-à-dire que les symptômes de manque seront beaucoup plus fréquents et remarquables. Comme la dépendance psychologique, ce manque se manifeste toujours quand l’organisme est privé de nicotine et se traduit par des symptômes de sevrage tels que des sueurs froides et des tremblements, des migraines, des vertiges et des nausées ou encore des troubles du sommeil. La dépendance physique provoque également des changements de comportement chez le fumeur en manque : agitation, nervosité, irritabilité, anxiété, angoisse, dépression, paranoïa, boulimie, difficulté à se concentrer…Quand ces symptômes sont constatés chez un sujet, on parle aussi de dépendance comportementale.

Il faut noter que la nicotine est préalablement et naturellement présente dans notre organisme. Seulement, quand la dose normale est dépassée, notre corps en devient dépendant. Un niveau normal n’est rétabli qu’après 6 à 12 mois de totale abstinence à la nicotine ce qui s’avère une tâche très difficile pour un fumeur. Quant à tous les symptômes désagréables de manque psychologique, physique et comportemental, ils ne disparaîtront totalement  qu’après 1 ou 2 mois de sevrage tabagique complet.

Nombreux sont les moyens utilisés pour  aider les « patients » à surmonter les désagréments du sevrage tabagique. La cigarette électronique est une alternative saine, sans danger et très efficace pour s’éloigner petit à petit du monde de la fumée nocive du tabac brûlée.

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